Etats-Unis : Donald Trump serait « honoré » de rencontrer Kim Jong-un
La communauté internationale est toujours préoccupée par la Corée du Nord et l’éventualité d’un 6e essai nucléaire, alors que Pyongyang a accusé ce mardi 2 mai les Etats-Unis d’amener la péninsule au bord de la guerre nucléaire, après le survol de deux bombardiers américains dans la zone. De son côté, Donald Trump, qui a brandi la menace militaire et continue de dire que « toutes les options sont sur la table » a fait appel à la Chine pour tenter de ramener le leader nord-coréen à la raison, affirmant toutefois, dans une série d’entretiens accordés ce lundi, qu’il est prêt à rencontrer Kim Jong-un.
Donald Trump ne cache pas son admiration pour les leaders de régimes autoritaires. Le président Trump a félicité son homologue turc Recep Tayyip Erdogan après le référendum contesté du mois dernier.
Il a invité le Philippin Rodrigo Duterte à la Maison Blanche, alors que ce dernier a eu des commentaires élogieux à l’adresse de Vladimir Poutine, ce qui a suscité de vives critiques.
Enfin, Donald Trump a déclaré ce lundi 1er-Mai qu’il serait « honoré de rencontrer » le dictateur nord-coréen Kim Jong-un.
« C’était un jeune homme de 26 ou 27 ans quand il a pris la suite de son père. Manifestement, c’est un type vraiment malin », a affirmé le président américain.
Après les cris d’effroi de nombreux élus américains suite à ces déclarations, le porte-parole de Donald Trump, a dû s’expliquer.
« Le président parle de tas de choses en privé avec ces leaders, vous l’avez vu avec l’Egypte… Parfois ce genre de diplomatie, en parlant en privé, en établissant une relation personnelle peut donner des résultats, non seulement pour nous, mais pour leur peuple », a répondu Sean Spicer.
Le président Trump est sûr de sa force de persuasion et il est prêt à tout pour garantir la sécurité du peuple américain, assure son porte-parole.
Il a d’ailleurs précisé que Donald Trump avait dit qu’il rencontrerait Kim Jong-un « si les circonstances s’y prêtent », « or les circonstances actuelles ne s’y prêtent pas », a conclu Sean Spicer pour mettre fin à l’embarrassante conversation.
Pour autant, la tension reste toujours extrêmement vive dans la région. Pyongyang a accusé ce mardi les Etats-Unis d’amener la péninsule coréenne au bord de la guerre nucléaire, après le survol de deux bombardiers américains dans la zone, dans le cadre d’exercice conjoints avec Séoul.
Le porte-parole de la défense sud-coréenne, Moon Sang-gyun, a annoncé mardi le déploiement de deux bombardiers américains B-1B lors d’une conférence de presse, ajoutant que l’exercice s’inscrivait dans le cadre des efforts de dissuasion face à la Corée du Nord
RFI
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